La IIIe République de 1870 ne deviendra réellement « républicaine » que dix années plus tard avec le vote des grandes lois sur les libertés fondamentales qui induiront, notamment, le développement rapide des cabarets et de la chanson politique. Pendant les onze années parisiennes de sa courte vie, le poète-chansonnier libertaire beauceron Gaston Couté (1880-1911) dira et chantera ses poésies patoisantes empreintes de lyrisme et de révolte dans les Cabarets Artistiques de la Belle Epoque. Il y rencontrera le chansonnier Marcel Legay, son ainé de trente ans, et ils créeront ensemble une quinzaine de chansons dont le superbe "Va danser" qu’Edith Piaf immortalisera quelques 30 années plus tard.