Montpellier prétend à une place particulière dans l’histoire de la médecine : Olim Cous nunc Monspeliensis Hippocrates. Au “Père“ de la médecine sont attribuées l’amorce d’une analyse rationnelle de la maladie et la formulation d’un Serment fondateur de l’éthique médicale. Mais comment s’est faite la transmission de cette tradition ? Et que reste-t-il de la pensée hippocratique en matière de formation et de pratique des médecins ? Car la configuration (idéalisée) du “triangle hippocratique“ (malade-maladie-médecin) s’est modifiée : la place de la maladie domine celle du malade, les attentes sociétales remodèlent les demandes de santé, divers aspects de la vie quotidienne se médicalisent. Et la formulation même du Serment change.