La conception montpelliéraine de la médecine a été d'emblée très transversale et les sciences naturelles y ont tenu une grande place. A la Renaissance Guillaume Rondelet symbolise parfaitement cet esprit. Par la suite, la botanique va tenir une grande place jusqu'au XXe siècle avec les noms de Richer de Belleval, Magnol, Boissier de Sauvages, de Candolle, Delile, Planchon, Harant... A côté des botanistes, certains s'intéressent à d'autres aspects des sciences naturelles : Draparnaud, Vialleton... Tout ceci renvoie à l'histoire de l'Homme dans son milieu, qui est un des aspects de l'humanisme médical montpelliérain.