« Nous sommes ce que nous sommes en vertu de ce que nous apprenons et de ce dont nous nous souvenons. » (Eric Kandel, Nobel 2000). Les capacités de mémorisation reposent sur la plasticité synaptique, une propriété partagée par l’ensemble du règne animal. L’apprentissage et la mémorisation permettent une adaptation optimale aux règles toujours changeantes de l’environnement. Chez l’homme, des cas pathologiques comme le patient H.M. ont permis de mieux comprendre le réseau de structures cérébrales impliquées dans la mémoire mais également ses différentes déclinaisons et sa temporalité. Dans certaines pathologies comme Alzheimer la mémoire fait défaut mais des actes de prévention sont possibles.