Marion Brun - Maître de conférences des Universités / MCU
Ainsi, contrairement aux idées reçues qui veulent que Giono propose « une Provence terrible, brûlée par un soleil mélancolique » tandis que Pagnol représente « une Provence tendresse, réchauffée par un soleil rond et bien brillant », le paysage méridional pagnolien rejette l’idéalisation bucolique pour dessiner une texture de l’aridité et de la sécheresse, qui, imprime sur la chair des personnages sa dureté. En naturaliste, Pagnol réfléchit le rapport de la texture et de la sensation, de l’influence du milieu sur les personnages.