Dans l’Harmonie Universelle, Mersenne étudie le son et ses manifestations sous tous ses aspects. Un phénomène naturel, l’écho, intrigue les curieux depuis l’Antiquité : on sait que c’est une réflexion du son, alors on fait la comparaison avec la lumière. Mersenne relate ses observations et ses expériences et en retire des lois géométriques sur la propagation des sons. Il cherche à « déterminer les longueurs de la ligne vocale de l’écho » et à mesurer la « vitesse du son ». À une époque où la science s’invente par l’observation et l’expérimentation, on assiste à l’élaboration d’une nouvelle méthode de recherche parfois maladroite mais toujours féconde.