Il a été souvent remarqué que de nombreux écrivains publiant depuis le dernier quart du XXe siècle étaient originaires du Massif central et faisaient souvent référence aux lieux de leur enfance ou de leur origine familiale. Plus qu’un cadre, le monde rural est le contenu central de leurs livres, associé à des questions aussi importantes que celles de la langue, de l’origine (réelle comme fantasmée), de la nostalgie pour un monde perdu. Cette réflexion se fondera sur les oeuvres de trois écrivains : Pierre Bergounioux, Pierre Jourde et Marie-Hélène Lafon.