Fin psychologue à la manière balzacienne, d’ardeur romantique comme Chateaubriand, Joséphin Péladan s’inscrit dans la droite lignée de ces deux grands génies du siècle, en bâtissant sa propre grande œuvre La Décadence latine, composée d’une vingtaine de romans. Considéré par nombre d’écrivains et artistes comme le « maître du symbolisme », Péladan se révèle aussi comme un dramaturge et un entrepreneur de spectacles hors pair, initiant tout un courant de pensée que l’on nommera « Avant-garde ». August Strindberg affirmait que cette génération fin de siècle n’avait qu’un seul « maître et prophète : Péladan ».