Depuis 1936, la législation sur les productions s'appyant sur une indication géographique a été imaginée, elle est encore aujourd'hui en évolution et appliquée. Quelles sont les soubassements de ces dispostifs ? Comment font-ils le lien entre le produit et la référence géographique au territoire d'origine ? Avec les attentes sociétales sur les champs géographiques de ce que l'on consomme, les réglements et les dispotifs d'accompagnement des acteurs locaux ont été mis en oeuvre. Aujourd'hui, les appellations d'origine (AOP) sur les productions agricoles et les indications géographiques sur les produits industriels et artisanaux (IGPIA) constituent en France l'essentiel de ce qui existe. Les Indications Géographiques pour les Productions industrielles et artisanales (IGPIA), créées à l’initiative de la loi Consommation de 2014 (loi Hamon), se sont révélées être des outils particulièrement efficaces pour la protection des savoir-faire et le rayonnement de ces différentes productions industrielles et artisanales, à l’échelle nationale comme internationale dans le cadre d’une réindustrialisation de plus en plus accentuée de nos territoires. L’ancrage des entreprises pour ce type de production se doit donc d’être fort. Ce conférence tente de révéler l’ancrage industriel de ses productions depuis un point de vue géographique géographie économique en essayant de mesurer leurs ancrages afin de s’interroger sur la révélation de ces ancrages industriels au sein de leurs territoires respectifs. Enfin, nous nous questionnerons à partir du cas de la France et de quelques productions emblématiques des régions, (Grenat de Perpignan, le jean de Denim, le couteau de Laguiole, la tuille de Saint Jean de Fos, etc,.....) de la façon dont les territories productifs s'approprient les labels notamment industriels et artisanaux.