« Les auteursanciensreconnaissent la prééminence de Montpellier qui fût, avant Grasse, une des capitales du parfum » souligne le professeur Maurice Chastrette. Montpellier, depuis le Moyen-Âge jusqu’au XVIIIe siècle, était une place stratégique en matière d’élixirs, d’eaux de senteurs et surtout de parfums.
L’opulence des comptoirs en méditerranée, la prestigieuse Ecole universitaire de Médecine, la création du Jardin des Plantes initiée par Henri IV, enfin le réservoir aromatique de la garrigue montpelliéraine, toute cette conjugaison d’ingrédients va permettre aux apothicaires d'élaborer les premières compositions parfumées. Des dynasties de parfumeurs voient ainsi le jour dans la cité et certaines deviendront les fournisseurs attitrés des cours royales. Retour sur un destin méconnu.