Plusieurs études épidémiologiques indiquent une augmentation de la prévalence de la maladie d’Alzheimer dans les régions particulièrement exposées au pesticides. Par ailleurs, les pesticides sont un des facteurs de risque significatif de la maladie de Parkinson. De manière intéressante, une altération du microbiote intestinal par les pesticides pourrait intervenir dans l’initiation et la progression de ces maladies neurodégénératives en participant à un phénomène de neuroinflammation altérant le métabolisme cellulaire et favorisant l’agrégation de protéines toxiques.