Depuis l’avènement de la psychologie scientifique au début du XXème siècle, la plupart des modèles théoriques qui ont été proposés considéraient que l’action est la conséquence de nos cognitions (i.e., je fais … parce que je sais que …). Cependant, depuis ces dernières années un changement radical s’est opéré : ce sont nos actions et leurs conséquences qui font nos cognitions (i.e., je sais … par mes actions). La conséquence, en matière de mémoire c’est que ce sont mes capacités d’action qui déterminent mes souvenirs.